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Pur produit de la formation Montmorélienne, Fabien Vigneron a fait briller les couleurs de l’AJM pendant bien des années, et compte bien les faire briller encore quelques temps. Retour sur la carrière déjà bien remplie de celui qui a pratiquement réussi à être classé interrégional du 60m au 10kms !
Bastien : A quel âge as-tu commencé athlé ?
Fabien : A 6 ans. A ce moment-là, j’avais envie de découvrir un nouveau sport. L’athlé n’était pas très connu en campagne à cette époque. Mais j’étais hyper actif, et surtout très mauvais perdant. Donc mes parents m'ont plus dirigé vers un sport "individuel" plutôt que collectif, pour que je ne puisse m’en prendre qu’à moi même en cas de mauvaise performance.
B : Tes débuts en athlé se sont donc faits à l’AJM ?
F : Eh oui ! C’était le club le plus proche de chez mes parents. Je me rappelle que Thierry Peronnaud (son entraineur actuel) était déjà présent !
B : A tes débuts, tu étais déjà le meilleur en course ?
F : Effectivement ! Mais je faisais d’autres épreuves, comme tous les jeunes de cet âge : du javelot et du saut en longueur notamment, que je continue de faire aux interclubs pour rendre service. J’ai vraiment commencé à me consacrer à la course à partir de minime, après m’être qualifié aux interrégionaux sur 3000m.
B : Tu es resté très attaché à l’AJM alors que tu es parti assez tôt de Montmoreau.
F : C’est vrai. Je suis parti étudier à Niort en 2008, et puis je suis parti définitivement vivre à Bordeaux en 2012.
B : Comment fais-tu pour t’entrainer à Bordeaux ?
F : Je m’entraine sur la piste de Pessac. Ils sont adorables avec moi. Il y a même des soirs où je suis tout seul, et ils allument l'éclairage rien que pour moi !
B : Si ton fils se mettait à l’athlé, ce serait donc au club de Pessac ?
F : Il n’a pas encore deux ans, donc il a le temps. Mais s’il choisissait l’athlé, ce serait à Pessac. C’est le plus simple pour les entrainements. A vrai dire, pour l’instant, il a l’air plutôt attiré par le moto cross.
B : Quel est ton meilleur souvenir en Athlé ?
F : En dehors des interclubs, j’ai vécu mon meilleur souvenir individuel lorsque j’ai battu mon record sur 800m au meeting d’Angoulême (1’53’’76). Je savais que la course allait partir vite, je me suis dit que c’était une bonne occasion pour moi de tenter de faire un chrono. Je n’avais rien à perdre, alors j’ai suivi le groupe de tête sur les 500 premiers mètres. Les jambes étaient là. Du coup, j’ai relancé dans la ligne droite opposée, jusqu’à finir au coude à coude pour la 3eme place. Record explosé !
B : Comment tu vois l’évolution de l’AJM ?
F : Je suis confiant pour l’avenir de l’AJM. Je fais partie du bureau du club, et je peux voir la motivation et les ambitions de l’ensemble des dirigeants. Nous faisons le maximum avec les moyens que nous avons. Notre objectif premier, c’est d’augmenter le nombre de licenciés, et le second objectif c’est continuer à avoir quelques athlètes au niveau national. C’est important pour la survie du club.
B : As-tu déjà pensé à prendre plus de responsabilités à l’AJM ?
F : S’il le faut, ça serait avec plaisir. Après, il y a le problème de la distance pour moi (rappel : Fabien habite à Bordeaux).
B : As-tu déjà eu l’honneur de courir contre ou avec un grand athlète ?
F : Tout jeune, j’ai eu la chance de courir avec Renault Lavillenie en équipe Charente, et avec Pierre-Ambroise Bosse sur un cross, en catégorie jeune.
B : Quels sont tes prochains objectifs ?
F : J’aimerai continuer à performer sur 800... Cette saison va être stratégique pour moi : si je vois que mes chronos ne sont plus au niveau de mes ambitions, je pense que je basculerai sur des distances plus longues, et pourquoi pas à moyens termes sur de l’ultratrail.
B : Comment continues-tu de t’entrainer en cette période de confinement ?
F : Malheureusement, je me suis fêlé une côte au ski, il y a quelques semaines. Donc, pour le moment, je ne peux pas m’entrainer.
B : En parlant de blessure, tu as déjà connu bien pire que cela ?
F : Oui ! En 2017, je me suis rompu les ligaments croisés. Ca m’est arrivé bêtement, en jouant au foot avec mon neveu dans le jardin. Bon, il faut dire mes ligaments était déjà bien fatigué à cause du moto-cross… Je n’ai pas eu de plâtre, mais j’avais entre 6 et 8h de kiné par semaine. Ca m’a pris 6 mois avant de retrouver de bonnes sensations à l’entrainement.
B : Tu as pensé à arrêter l’athlé pendant cette convalescence ?
F : Non, jamais ! L’athlé c’est une drogue pour moi. Impossible pour moi d’imaginer ça !
B : Pas de reconversion non plus en moto cross ?
F : Non, c’est juste un loisir. L’athlé passe bien avant !
B : Il va donc falloir compter sur toi pendant longtemps sur les podiums d’athlé en Charente, et ailleurs !
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